Jusqu’à Londres, Mme Saint-Huberty ou Les Favoris de Marie-Antoinette

Scènes d'opéra de Gluck, Piccini, Lemoyne, Cherubini, Rousseau…

La musique en France au siècle des Lumières est avant tout une histoire de femmes. Parmi celles qui comptèrent dans le renouveau des arts, la première place revient incontestablement à la reine Marie-Antoinette qui, pendant les vingt années où elle fut dauphine puis reine (1770-1792), marqua profondément par ses choix, ses pratiques et son engagement, le paysage musical français, imprimant même une orientation particulière à l’art lyrique sous l’impulsion de compositeurs étrangers qu’elle invita en France et soutint activement.

Parmi ses favoris, le plus célèbre reste Christoph Willibald Gluck, qui doit à la reine le couronnement de sa carrière. Au début de l’année 1774, alors que Marie-Antoinette était encore dauphine, Gluck envisageait déjà son avenir en France. Il connaissait très bien la petite Antoinette pour lui avoir donné quelques leçons de musique à la cour d’Autriche de nombreuses années auparavant. Aussi espérait-il profiter de l’attachement – au demeurant sincère – qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre et asseoir ainsi sa popularité à Paris…

Caroline Mutel, soprano Les Nouveaux Caractères Sébastien d'Hérin, direction et clavecin

Numéro de licence : 1-PLATESSV-R-2022-010901 / 2-PLATESSV-R-2022-010904